Il ne s’agit pas vraiment d’un spectacle. En tout cas, pas d’une pièce.
Plutôt un évènement.
Une expérience.
Le spectateur va à la rencontre d’un peuple imaginaire.
Sa langue.
Ses rituels.
Ses coutumes.
Ses légendes.
Sa facon de vivre, de mourir, de lutter, d’aimer. De rêver ?
Nous avons l’ambition de créer un voyage… Pas plus que ça. Mais pas moins non plus. Cette sensation jubilatoire d’être perdu, de ne rien comprendre de ce qu’on vous dit, de ne pas avoir les codes de ce qui se passe autour et en même temps, de deviner intimement que ça fait sens, d’en percevoir la dimension sacrée et de jouïr de ces découvertes, de ces possibles nouveaux et infinis…
C’est pourquoi le spectacle est déambulatoire. Et c’est pourquoi cette déambulation est libre. Il se passe partout, tout le temps, quelque chose. Le spectateur va, à l’instinct, vers ce qui l’attire, l’émeut. Un théâtre immersif.
Un voyage imaginaire auprès d’un peuple imaginaire, accueilli le temps de la rencontre dans les murs d’un théâtre ou ailleurs dans la cité.
Ce travail va donc naître de l’énergie et de l’intelligence collective des acteurs et des spectateurs. Ce qui va créer un nouveau monde. Pas tant l’espoir d’un nouveau monde, que peut-être l’espoir tout court. A l’intérieur de notre société naufragée.