Le Créa, grande ruche fourmillant d’idées
En cette période de renaissance, au moment où la sortie de crise n’a jamais été aussi proche et où l’envie de redécouvrir et d’échanger est de plus en plus forte, le Créa nous invite à butiner, deci delà, au milieu de la multitude d’activités proposées pour cette nouvelle saison !
Je butine, tu butines, nous butinons… d’un cours de musique à un atelier théâtre, d’une session de méditation à un spectacle de cirque, d’un stage de danse à une séance de poterie : telles les abeilles nous allons de l’un à l’autre pour récolter ces savoirs et savoir-faire, ces moments de bonheur et d’enchantement et s’enrichir de tous ces échanges, qu’ils soient artistiques, culturels, intergénérationnels. Comme l’écrivait Rainer Maria Rilke, « nous sommes les abeilles de l’Univers. Nous butinons éperdument le miel du visible pour l’accumuler dans la grande ruche d’or de l’invisible. ».
Cette grande ruche qu’est le Créa, toujours en activité et fourmillant d’idées, vous offre cette année encore le nectar le plus délicat à savourer et le miel le plus sucré à partager…
Car que serait le monde sans abeille ? Il n’y aurait ni pollinisation, ni nourriture et l’humanité s’éteindrait.
Et dans un monde sans la culture ? Il n’y aurait ni ouverture d’esprit ni partage, et là encore nous en pâtirions…
Alors, cultivons-nous !
Toute l’équipe du Créa, à qui je réitère le soutien plein et entier de la Ville, a ainsi travaillé pour vous concocter un programme 2021-2022 foisonnant et lumineux où tout s’emboîte à merveille comme les alvéoles d’une ruche !
Laurent Riche, maire de Kingersheim
Vice-Président Mulhouse Alsace Agglomération
Retrouver le chemin
de la pollinisation de nos émotions
Depuis bientôt deux ans, notre réalité est troublée par un virus invisible qui entrave notre liberté de mouvement et de contact.
Ce passage douloureux a bouleversé nos pratiques et nos habi- tudes, nous a éloignés physiquement et a révélé notre besoin viscéral d’échanges et de partage. Chacun à notre niveau, nous avons tâché d’inventer des parades à l’isolement, d’imaginer de nouvelles solidarités, de créer du lien malgré tout.
Au Créa, nous avons toujours pensé que l’art et la culture sont vitaux, qu’ils nous aident à inventer un autre monde, à transformer la réalité. Comme les abeilles, nous sommes des êtres sociaux.
Comme elles, nous ne pouvons avoir une existence isolée. Nous avons besoin de vivre ensemble, en société, en famille, en colonie.
Si nous avons choisi de mettre les abeilles à l’honneur dans notre magazine, c’est parce qu’elles nous parlent d’intelligence collective, de la nécessité de préserver nos liens et notre envi-
ronnement. Le miel, fruit de l’interdépendance entre le monde végétal et le monde animal, est le résultat miraculeux des interactions entre les fleurs et les abeilles. Les fleurs sécrètent du
nectar pour attirer les abeilles qui, volant de fleur en fleur, transportent des grains de pollen qui féconderont les plantes.
Grâce à ce travail collectif, les abeilles alimentent l’humanité :
40% de ce que nous mangeons est issu de leur travail.
Cette interdépendance entre nous, nous devons la cultiver.
La culture y participe grandement : elle nous nourrit, nous élève, nous rapproche. Elle nous aide à récolter des savoirs, à construire des projets sensibles, à butiner ensemble des espoirs.
À retrouver le chemin de la pollinisation de nos émotions.
Et à fabriquer ensemble le miel de notre humanité…
Philippe Schlienger, directeur du Créa
Yves Bertrand, président du Créa
